APERA – Formation Arcand & Brissette

APERA – Formation Arcand & Brissette

Approche de prévention de l’puisement en relation d’aide

Caroline Vaireaux et Caroline Nedelec sont psychologues formées par Michelle Arcand et Lorraine Brissette, auteures de la méthode APERA.

Elles apportent un regard unique et approfondi dans le domaine de la gestion de l’épuisement professionnel. Leur approche pédagogique est interactive et bienveillante, permettant aux participants de s’engager activement dans leur propre processus d’apprentissage. Vous découvrirez comment appliquer concrètement les concepts théoriques à votre pratique quotidienne, avec des outils et des stratégies adaptés à vos besoins.

À travers cette formation, vous serez encouragé à explorer vos propres motivations et à identifier les signes avant-coureurs de l’épuisement. Les formatrices vous guideront dans l’élaboration de plans d’action personnalisés pour maintenir un équilibre sain entre votre vie professionnelle et personnelle, tout en renforçant votre résilience face aux défis du métier.

La fin de vie dans tous ses états – 2

La fin de vie dans tous ses états – 2

13 et 14 novembre 2025 au Mémorial de Caen (14)

À la suite du colloque organisé à Rennes en novembre 2024, déjà coorganisé avec l’antenne de l’association « La Caennaise », nous avons souhaité continuer l’aventure en reprenant ce même sujet de la fin de vie, mais cette fois-ci à Caen dans le lieu éminemment symbolique qu’est le Mémorial.

« Ni le soleil, ni la mort ne se peuvent regarder fixement » disait La Rochefoucauld. La mort est un impensable parce qu’elle est la négation de tout objet, de tout sujet. Louis-Vincent Thomas précise : « l’objet mort est à ce point fugace et incernable que lorsqu’on s’acharne à en parler, on reconnait qu’on n’a rien à en dire. »

À cela, deux corollaires : la mort ne peut s’appréhender que de façon empirique, à travers la mort d’autrui et, comme le dit Freud, nous ne pouvons être là qu’en tant que spectateur, ajoutant que « la mort-propre est irreprésentable » et que « dans l’inconscient chacun de nous est convaincu de son immortalité ».

Si la mort ne peut clairement s’envisager, elle agit en nous et nous le constatons au quotidien dans nos pratiques cliniques. L’angoisse de mort est présente, et d’autant plus, aujourd’hui, quand on vieillit et s’en approche. Car contrairement à il n’y a pas si longtemps, elle concerne moins tous les âges de la vie mais plus volontiers le grand âge.

Et cela modifie la notion de « fin de vie » et son approche, qui n’est plus seulement celle de l’agonisant, celui pour lequel il n’y a plus rien à faire que d’attendre l’inéluctable. D’autant plus que la sécularisation de nos sociétés fait qu’aujourd’hui elle est devenue l’affaire de professionnels du soin et non plus essentiellement celle des communautés religieuses. Cela modifie-t-il notre rapport à la mort ? Assurément. Au point qu’aujourd’hui la fin de vie porte un enjeu personnel autant que de société : la réussir.

Dans l’imaginaire collectif, la meilleure façon de le réaliser est de mourir de sa « belle mort », de « mort naturelle » et de préférence dans son sommeil, sans avoir à la conscientiser. Lorsque ce ne peut être le cas, du fait d’une maladie chronique ou de polypathologies, il reste alors possible d’accompagner cette fin de vie dans une démarche de soins palliatifs (aide aux mourants) ou d’en précéder l’échéance (aide à mourir). Avec, pour cette dernière option, deux alternatives : se donner la mort (suicide, suicide assisté) ou choisir de la recevoir (euthanasie). Encadrer législativement ces différentes options représente tout l’enjeu du débat actuel autour de la fin de vie. C’est une question complexe, qui convoque l’éthique par-delà les points de vue moraux, politiques ou cultuels. Qui implique aussi d’entendre les paroles des personnes en fin de vie, de leur entourage, des soignants et, plus globalement, de la société.

Au cours de ce second colloque, nous conservons le souhait de pouvoir parler sans tabou de tous ces sujets. De la fin de vie en différents temps (accompagnée ou provoquée, mais aussi celle d’hier et d’aujourd’hui) et en différents lieux (unité de soins palliatifs, EHPAD, domicile, hôpital), de la mort et de ses enjeux cliniques et éthiques.

Comment le psychologue construit-il son cadre d’intervention (aujourd’hui) ?

Comment le psychologue construit-il son cadre d’intervention (aujourd’hui) ?

journée reportée au 5 mars 2026 à Brest (29)

Journée en Présentiel – limitée à 50 places.

Notre code de déontologie affirme : « La pratique du psychologue est indissociable d’une réflexion critique portant sur ses choix d’intervention. Elle ne se réduit pas aux méthodes ou techniques employées. Elle nécessite une mise en perspective théorique et éthique de celles-ci. (Art. 20) ». Le psychologue crée, module, repense régulièrement son cadre de travail pour s’ajuster à la personne vieillissante qui demeure un sujet désirant, pensant.
La pratique du psychologue exerçant dans le domaine de la gérontologie que ce soit en libéral ou dans le domaine de l’institution (EHPAD, SMR, psychiatrie, services à domicile, …) est multiple.
Notre activité ne peut se faire sans considérer « le collectif, l’organisationnel et l’institutionnel dans lequel s’articule voire même s’origine en partie le sujet » comme nous le rappelle Philippe Hery dans son article « Entre exclusion et inclusion, Le Psychologue clinicien ».
Où en sommes-nous en 2025 ? Entre indication et injonction, quel est le cadre d’intervention du psychologue aujourd’hui ?
Le matin, pour étayer nos réflexions, nous pourrons nous nourrir du point de vue de deux intervenants : Dr Lindenbaum, psychiatre, qui abordera la place du psychologue au sein de l’institution. Puis, Dr Mercadié, psychologue, qui nous présentera son regard sur la créativité clinique nécessaire au psychologue.
L’après-midi, nous vous proposons un temps de réflexion en petit groupe. A partir d’une situation de « terrain ». Nous vous inviterons à croiser vos choix d’intervention afin de soutenir cette élaboration. Quel travail thérapeutique proposons-nous à cette personne ? Quelles peuvent être nos différentes grilles de lecture ? Comment peut s’exprimer la créativité de chacun ?
Pour illustrer un possible, Mme Richet-Jacob nous présentera le résultat de ses travaux cliniques sur le syndrome post-chute chez la personne âgée. En effet, la chute est souvent le point de départ de l’intervention psychologique à cet âge.
A partir des présentations des intervenants, de vos pratiques, nous espérons vous trouver nombreux pour partager et réfléchir ensemble autour de cette clinique.

Nous publierons prochainement le programme et le bulletin d’inscription.